Suivez la soutenance de la thèse sur le live Youtube le mercredi 13 janvier 2021 à 9h en cliquant sur la vidéo :

Combinant analyse numérique aéraulique et relevés in situ par anémomètres connectés, cette recherche investit les réactions entre le vent et plusieurs types de conditions urbaines afin de prévoir le potentiel de l’énergie éolienne extractible dans les villes. Ce travail met en lumière un gisement d’énergie éolien urbain qui reste à ce jour largement inexploité. Les phénomènes de turbulence, associées à des vents non réguliers ont désintéressé la plupart des acteurs de l’industrie énergétique éolienne. Mais l’amélioration des technologies de micro-éoliennes et des recherches nouvelles sur leur assemblage en grappe (clustering) permet d’envisager la mise en réseau d’un grand nombre de dispositifs à faibles nuisances dans des environnements urbains.
Ce travail vise à établir une méthode de conception des bâtiments pour les architectes et ingénieurs, pour intégrer, dans le développement de leurs projets, des dispositifs éoliens de production d’énergie. Des « accélérateurs », des « ailerons », ou des « foil » permettent localement de stabiliser les turbulences du vent et d’accélérer les vitesses ponctuelles de cette énergie.
L’amélioration de la conception bioclimatique des bâtiments associée aux politiques environnementales mondiales de réduction des gaz à effets de serres permet d’envisager l’émergence d’un écosystème de partage de d’énergie : l’internet de l’énergie.
Cette démarche, en rapprochant des zones de production et de consommation d’énergie, en limitant les couts d’infrastructure support des éoliennes ainsi que les déperditions magnétique par transport offre une alternative aux attaques croissantes de cette industrie
La thèse par la mise en place de dendrogrammes actionnels offre un outil de conception de système de production d’énergie embarqué ainsi qu’une méthode de profilage architectural pour favoriser l’émergence d’une architecture à énergie positive.